Apprendre à collaborer!
L'atelier a eu lieu le 14 février 2016 Par Marilou Bourassa et Jean Desjardins Index Horaire de la formation Les objectifs de la collaboration Les défis technopédagogiques Bonnes pratiques Des questions laissées en plan Considérations théoriques N.B.: Les liens de l'index ne fonctionnent pas dans Safari |
|
Horaire de la formation (en construction)
8h15-8h30 - Accueil 8h30 – Mot de bienvenue + Horaire de la journée 8h35 - Déclencheur [...] 10h – Pause 11h45- Exploration des défis technopédagogiques et autres ressources du site 12h – Dîner 13h - Le jeu des échanges 13h45 – Accompagnement des projets des participants 14h30 – Mise en commun, co-observation et pratique réflexive 14h45 – Fin de l’atelier *** Un suivi sera effectué en groupe ou 1:1 pour accompagner la mise en pratique. |
Les objectifs de la collaboration
Pour Roschellel et Teasley (2014), la collaboration est «une activité synchrone et coordonnée, le résultat d'une tentative continue de construire et maintenir la conception partagée d'un problème». |
Les défis
«FORMULES PÉDAGOGIQUES - Modes de structuration des échanges verbaux»
de Le Pailleur et Caza (2011)
«Des formules pédagogiques afin de rendre les étudiants actifs» de Kozlowski (2013)
Bonnes pratiques |
A. Considérer attribuer un rôle de collaborateur aux élèves ou les faire réfléchir au leur:
Et dans Thot Cursus, une traduction des rôles que propose à ses élèves l'enseignant américain Daniel Ferriter:
|
Les rôles précédents sont tous pensés pour exploiter des ressources en ligne. Vient ensuite le temps de la discussion entre élèves. Là encore, D. Ferriter propose cinq rôles:
|
B. Considérer une stratégie pour déclencher la collaboration:
Outils réseaux suggèrent des manières d'amorcer la collaboration. Par exemple, une stratégie ferait en sorte que les équipiers collaborent immédiatement à corriger un document très imparfait.
Une telle tâche recevrait l'approbation de chercheurs de McGill. Le Devoir rapporte: la collaboration, comme l'empathie, est freinée par le stress. Au contraire, le jeu en est un remède. «Ils ont invité deux participants qui ne s’étaient jamais rencontrés à jouer ensemble à un jeu Dans la même veine... |
vidéo (Rock Band). Une séance de jeu d’une durée d’à peine 15 minutes a suffi pour diminuer leur niveau salivaire de cortisol et pour développer une empathie l’un pour l’autre [...]. "Il faut diminuer le niveau de stress chez les personnes qu’on voudrait voir fraterniser. Et les façons d’y arriver peuvent être très simples. Si on veut que les personnes travaillent ensemble et en harmonie, il faut que ces personnes soient sensibles aux sentiments des autres, et pour y parvenir, il faut faire en sorte qu’elles se sentent le plus rapidement possible à l’aise entre elles"».
|
Très intéressant ce concept de « sécurité psychologique » comme clé du travail d’équipe efficace https://t.co/W6VXerCQPY
— Sébastien Stasse (@sstasse) 7 mars 2016
C. Des équipiers libres ou tirés au sort?
Mathieu Markarian aime faire varier les équipes de laboratoire de son cours de science. Il raconte que ses élèves l'acceptent davantage quand il utilise un dispositif parfaitement aléatoire. À cette fin, nous recommandons l'outil de Mathieu Boucher [v.1.2] dans Google Drive, révisé par Jean Desjardins, adapté d'une idée de David Beauchesne (team.fast123.ca). |
D. Une évaluation individuelle, mais un objectif de réussite d'équipe
«From sage on the stage to guide on the side» (King, 1993), l'article scientifique le plus souvent cité comme fondement de la pédagogie active contemporaine, en faisait sa principale découverte: La recherche sur les approches collaboratives a montré qu'elles «peuvent augmenter la réussite des élèves (Slavin, 1990). Toutefois, cette amélioration des résultats semble se produire surtout quand on introduit une sorte d'objectif de réussite d'équipe tout en conservant une évaluation individuelle. Apparemment, quand les étudiants doivent rendre compte individuellement de leurs apprentissages (c.-à-d., que tous doivent passer l'examen) et qu'un objectif de groupe est établi (c.-à-d., que tous les coéquipiers doivent comprendre les contenus pour réussir l'examen), les coéquipiers sont alors incités à s'entraider pour apprendre. Ainsi s'établit une norme d'interdépendance. Dans ces circonstances, les membres du groupe tendent à se fournir les uns les autres des explications élaborées des concepts et processus de manière à ce que tous comprennent les contenus et excellent à l'examen. [...] Expliquer aux autres améliore sa propre compréhension (voir Webb, 1989)». (traduction libre) |
Version originale: (Studies of group-based learning, conducted over the past twenty years, have shown that such approaches to learning can be effective in increasing student achievement (Slavin, 1990). However, improved achievement seems to result primarily when the cooperative approach uses some sort of group goal and stresses individual accountability. Apparently, when students are individually accountable for their learning (e.g., when each member of the group must take a test) and a group goal is established (e.g., when every individual in the group must understand the material to pass the test), group members have incentive to help each other learn the material. This sets up a condition of interdependence. Under these circumstances, group members tend to provide each other with elaborated explanations of concepts and processes so that everyone will understand the material and will excel on the test. [...] Explaining something to others improves one's own understanding (see Webb 1989)). |
Des questions laissées en plan
- Quelles possibilités offrent le nouveaux mobilier en déploiement au collège?
- Quelles sont les bonnes pratiques en collaboration inter-âge?
- ...
Considérations théoriques |
La collaboration, une des pratiques «R» du modèle SAMR
Illustration du modèle SAMR de Puentedura par Stéphane Brousseau. |
Extrait de l'organigramme décisionnel SAMR par ICTEvangelist. |
Outils-réseaux distinguent 3 niveaux de qualité de la collaboration: Comme le modèle SAMR pour l'intégration des technologies, on pourra maintenant qualifier de collaboration 1, 2 ou 3 un projet d'équipe.
Une culture d'apprentissage à refondre? Peut-on valider l'hypothèse de la tradition d'apprentissage? Si oui, si non, on fait quoi? Continuer la recherche et miser sur les bonnes pratiques, la D. notamment!
En plus d'être pertinent, collaborer a des effets prosociaux: |
Dans Edutopia, 5 questions pour mesurer si un projet est signifiant: On ajouterait nous une dimension d'apprentissage informel à la question 2, qui se lirait ensuite «plusieurs matières et certains de tes intérêts».
Le nécessaire engagement conscient des apprenants: |