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La classe inversée améliorée!
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Nous vous proposons des parcours individualisés au travers notre registre des défis de la classe inversée. Fruit de l’étude patiente des pionniers de la méthode (Christian Drouin, Caroline Hétu, Annick Carter, Éric Noël) et de notre expertise en pédagogique active, en dispositifs d’interactivité prof-élève-élève et en design pédagogique, s’y retrouvent toutes les réflexions à mener et les savoir-faire qu’on pourrait vouloir développer. Mains sur les touches, les défis que vous choisirez de relever s’inscriront dans une démarche vers une pratique compétente de la classe inversée, pour vos élèves et dans votre matière.
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(--->suite)
9h15-9h45 – Exploration des ressources du site: - Bande-annonce de Christian Drouin et autres déclencheurs - Copie du registre des défis de la classe inversée - Exploration de son parcours individualisé 9h45 – Pause 10h – Accompagnement des projet des participants 12h – Dîner 13h – Accompagnement des projets des participants 14h15 – Mise en commun et co-observation · https://appear.in/retour25nov 14h45 – Fin de l’atelier *** Un suivi sera effectué un prochain mercredi ou lors de journées pédagogiques. Via Facebook ou Hangouts pour les invités. |
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Source: La chaîne Youtube du Profsr H 4 modèles d'apprentissage mixte Source: Une réalisation d'educationelements |
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La bande-annonce que Christian Drouin a conçu pour ses étudiants
de chimie du cégep de Maisonneuve |
Sondage CSA 2012: APPRÉCIATION DES TECHNOLOGIES
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Pour illustrer son utilité, vous pouvez étudier le registre selon Cynthia Wilson.
Autres parcours:
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Réfléchir aux savoirs, savoirs-faire et savoirs-être qu'il faut mobiliser en classe inversée
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Une capsule de grammaire réalisée par Martin Bouchard
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Un élément de ludification de Christian Drouin du Collège de Maisonneuve pour donner une intention d'écoute à une vidéo aride
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Séquence de cours simulée avec un tableau
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Christian Drouin du Collège de Maisonneuve pour donner une intention explique comme il réalise des vidéos comme celle-ci
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[...] De cette analyse bien trop rapide, on voit qu’on peut déjà dégager quelques principes pédagogiques pour faire un bon usage de la classe inversée. Premièrement, il faut conserver en classe des «interventions magistrales» : [...] celles-ci sont indispensables pour former chacune et chacun à l’écoute attentive (en posant, par exemple, des questions préalables pour favoriser l’attention, la collecte des données et la formalisation des acquis) ; elles sont, par ailleurs, nécessaires car elles manifestent l’engagement intellectuel du maître qui témoigne, devant un collectif d’élèves, de l’aventure du savoir et du plaisir de comprendre.
Deuxièmement, il faut articuler, dans les pratiques quotidiennes de la classe, des temps de «construction des questions», des temps d’exposés –- |
dont certains peuvent être effectivement progressivement «externalisés», des temps de retour réflexif sur ces exposés – qu’introduit légitimement la classe inversée -, mais aussi des temps d’entrainement personnel, des temps de synthèse collective, des temps de restitution, des temps pour le transfert, etc.: chacun de ces temps doit être précisément identifié par les élèves, tant en termes d’objectifs poursuivis, de dispositifs mis en œuvre (travail individuel, par petits groupes ou en classe complète), de consignes à appliquer, de ressources à mobiliser, etc. [On ne peut] exonérer l’enseignant d’un travail préalable approfondi sur la cohérence des séquences d’apprentissage proposées, la nature des médiations et des outils utilisés, les opérations mentales suscitées, etc.[...]. De même, le souci bien légitime de «faire travailler les élèves en classe» ne peut exonérer le maître d’un travail d’observation, de régulation et d’évaluation qualitative de la nature des interactions entre pairs: [concepteurs, exécutants et chômeurs]…
Extrait d'un billet de Philippe Meirieu : Du bon usage des « innovations » |
Le souvenir de cette chère Caroline Hétu
Prendre en compte l'opinion d'étudiants ayant vécu la classe inversée, ici les commentaires de ceux de Christian Drouin du Collège de Maisonneuve
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Edudemic avait conçu cette infographie
très pertinente qui rappelle qu'il y a un monde autour des vidéos! |
Comme pour toute activité pédagogique, [le succès d'une classe inversée] repose sur les questions d’intérêt pédagogique qui doivent guider sa mise en oeuvre: Christian Drouin, du Collège de Maisonneuve, est plus spécifique... |
De même, Tétreault (2013), dans les conclusions de son mémoire de maîtrise «The Flipped Classroom: Cultivating Student Engagement», y va de ces recommandations: prendre le temps pour planifier, ne pas surestimer la littératie des étudiants, les buts du changement de pratique devrait être clair, les vidéos dites obligatoires, les canaux de communication professeur-élèves être ouverts. |
Des vidéos pour les contenus principaux seulement Bloom et la classe inversée |
En résumé:
L'apprentissage en ligne peut augmenter si on donne aux étudiants du contrôle sur leurs interactions avec les contenus [avance rapide, choix de l'ordre de visionnement, etc.] et surtout, si on suscite leur réflexion sur leurs apprentissages. [...]
Le soutien aux apprentissages semble moins efficace en travail d'équipe qu'en individuel. Ainsi, quand un groupe d'étudiants apprennent ensemble en ligne, lesdits mécanismes de soutien comme les questions-guide vont généralement influencer leurs interactions entre eux, mais pas la quantité d'apprentissages réalisés. Source: U.S. Department of Education (2010, p. xvi)
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La recension de la littérature par Deaudelin et Petit (Université de Sherbrooke) tend à indiquer que, en ligne, la présence enseignante, entre autres l'immédiateté des rétroactions, prédirait les apprentissages perçus et la satisfaction, l'engagement dans le cours et les résultats scolaires meilleurs. Sinon, Les chercheurs suggèrent de sensibiliser les étudiants à l'importance de la présence sociale de leurs pairs, qui peut équilibrer une moins grande présence enseignante et engendrer aussi la présence cognitive. |
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Chercher à rendre les apprentissages signifiants!
Les gens sont plus susceptibles d'aborder les contenus avec profondeur quand ils cherchent à résoudre des problèmes qu'eux-mêmes jugent importants, intrigants ou simplement beaux.
(People are most likely to take a deep approach to their learning when they are trying to answer questions or solve problems that they have come to regard as important, intriguing, or just beautiful.)
- Ken Bain, cité dans le blogue de Will Richardson
Plusieurs auteurs, notamment le service de soutien à la formation de l'Université de Sherbrooke, attribuent la paternité du concept moderne de la classe inversée (lire: celle basée sur la vidéo) à deux enseignants de chimie en 2004, Jonathan Bergmann et Aaron Sams, alors à la [Woodland] Park High School du Colorado.
Son appellation renverrait à l'auteur et spécialiste de la motivation Daniel Pink en 2010. Cependant, plusieurs tenants de la pédagogie active (Large et al., Baker, Tenneson et McGlasson, Strayer) employaient déjà le terme ou une expression apparentée à partir de l'an 2000 rapporte Tétreault (2013, p. 7-8). Vu l'envol de la Khan Academy après la conférence TED de son fondateur Salman Khan le 2 mars 2011, l'histoire de la démocratisation de la pratique est moins débattue. |
L'article d'Alison King devenu mantra de la pédagogie active, «From sage on the stage to guide on the side» (1993), professeure au département d'éducation de l'université de Californie à San Marcos, est cité par Bergmann et Sams, ainsi que plusieurs des pionniers de la classe inversée (Tétreault, 2013, p. 6).
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Le MOOC de Khan Academy pour le développement professionnel des enseignants
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